LE DOMAINE
Cinq générations d’amour du terroir.
Le Domaine Élodie Jaume s’inscrit dans la continuité d’une histoire familiale entamée il y a cinq générations. Les plus anciennes archives indiquent une présence de la famille Jaume dans la région remontant au moins à 1826. Même l’adresse, « chemin Jaumes de Cabrières » avec un « s », atteste de cet ancrage ancien.
Pendant longtemps, ce qui s’appelait le Domaine de Chanssaud était une exploitation en polyculture. La vigne y voisinait notamment avec une culture d’arbres fruitiers. C’est au milieu du XXe siècle que la viticulture va fortement se développer, sous l’impulsion du grand-père puis du père d’Élodie Jaume. De 7 hectares, le vignoble va progressivement s’étendre à une trentaine d’hectares.
Patrick Jaume reprend les rênes du domaine en 1993, puis entame une conversion vers l’agriculture biologique, certifiée en 2012. Sa fille Élodie, qui a grandi dans les vignes, le rejoint à la fin de l’année 2015. D’abord impliquée dans les vinifications, elle s’intéresse aussi de près à la partie viticole.
En 2017, Élodie lance son propre domaine sur 5 hectares, le Domaine Élodie Jaume, qu’elle conduit en biodynamie. En 2023, Élodie reprend officiellement les rênes du domaine familial - elle est la première femme en cinq générations à occuper ces responsabilités. L’ensemble des 35 hectares passent sous la bannière du Domaine Élodie Jaume, ouvrant un nouveau chapitre dans cette grande et belle aventure.
PHILOSOPHIE
La biodynamie en conviction
Élodie Jaume a toujours privilégié une démarche vigneronne respectueuse de la nature, se situant au plus près de l’identité des terroirs.
Dès son installation en son nom propre en 2017, elle s’engage sur la voie de la biodanymie. Pour Élodie, la biodynamie est une façon d’accompagner la vigne avec une approche plus préventive que curative, afin de lui permettre de mieux se défendre contre les maladies, de résister aux aléas climatiques, de peaufiner son enracinement et ainsi de traduire le plus fidèlement possible l’ expression des lieux.
La biodynamie, dont elle assure elle même l’élaboration et l’application des préparats avec son équipe, est une démarche holistique qui considère la vigne comme un organisme vivant à part entière, en harmonie avec son écosystème. C’est en assurant les équilibres de cet écosystème que l’on sécurise la santé de la vigne et l’intégrité des raisins. Rien d’ésotérique dans cette approche, mais du bon sens, beaucoup d’observation et d’ adaptation. Pas de produits phytosanitaires de synthèse, pas d’intrants, pas d’herbicides, pas de pesticides chimiques, mais une viticulture paysanne la plus saine possible, telle qu’elle était pratiquée autrefois : telle est la philosophie d’Élodie Jaume. Un travail des sols adapté aux besoins de chaque parcelle, opéré au cheval lorsque cela est possible pour «contenir» la mécanisation, le recours à l’écopâturage (des brebis locales viennent tondre l’herbe des rangs en automne et en hiver), viennent compléter cette démarche biodynamique, qui doit se confirmer par une certification Demeter en 2024.
Cette philosophie se retrouve jusque dans sa quête de maturité des raisins, toujours au plus juste de l’ expression des terroirs et du profil du millésime ; dans ses choix de vinification, qui s’avèrent peu interventionnistes afin de préserver l’intégrité de la matière première (levures indigènes, peu de soufre, pas de filtration) ; et dans l’élevage des vins, qui se détournent des contenants en bois pour privilégier cuves béton et jarres en terre cuite, dont les tailles sont adaptées au parcellaire du domaine. L’authenticité est le maître mot, du pied de vigne à la mise en bouteille.